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#6 Relâcher un Casoar dans la nature

 

En travaillant avec les park rangers pendant 6 mois, j’ai la chance de participer à des projets très intéressants, une expérience magique pour une amoureuse de la nature !

 

Quelle bonne surprise quand j’ai découvert mon planning de la semaine :

Visite d’un centre de protection de casoars à Mission Beach et même une expédition pour un relâcher un dans son habitat naturel : trop cool !

 

Dans ce centre, une équipe de passionnés travaillent tous les jours à la sauvegarde de l’espèce en danger.

 

 

Mais qu’est-ce qu’un Casoar ?

 

Si tu ne sais pas encore ce que c’est, c’est que tu n’as pas encore eu l’occasion de lire mon article #1 sur le Casor, il est encore temps, clique ici          >>>

 

Sinon en résumé le casoar est l’un des plus gros oiseaux ne sachant pas voler. On ne peut le trouver qu’en Papouasie Nouvelle-Guinée et dans les Wet Tropics, une région du Nord du Queensland (sur la côte entre Cooktown et Townsville). Espèce en danger il n’en reste plus que 2500 environs en Australie.


 

Pourquoi un centre de protection ?

 

Très présents aux alentours de Mission Beach, des jeunes casoars sont fréquemment retrouvés seuls au bord de la route…trop jeunes pour survivre dans la nature sans leur papa (c’est le père qui élève les petits), les rangers les recueillent et les gardent le temps qu’ils atteignent l’âge de la maturité pour pouvoir être relâchés. Les rangers veillent à ne pas interagir de trop près avec les casoars. Il est important qu’ils conservent leur reflexe sauvage et ne s’habituent pas à l’homme. Dans leur enclos, ils sont entourés d’arbres de la forêt tropicale, ils peuvent ainsi apprendre à se nourrir seuls (en partie).

 

Les principales menaces pour les casoars sont la perte et la fragmentation de leur habitat (à cause de l’industrie, développement humain etc). Les voitures sont aussi un grand danger pour eux, 29 ont été percutés et tués par une voiture au cours des 6 dernières années dans la région…Ici tout est pourtant fait pour attirer l’attention des automobilistes. Les cyclones peuvent aussi mettre en danger l’espèce; comme Yasi en 2011, qui a complétement détruit des zones entières de forêt. N’ayant plus assez de fruits tropicaux à manger, le Gouvernement avait mis en place un programme de nutrition d’urgence.

 

 

 


Une fois sur place, j’ai ouvert la cage et nous avons attendu son « envol ». Il a pris son temps mais une fois qu’il a été prêt, il a bondi hors de la cage et est parti sans nous dire ni merci, ni au revoir !

 

J’étais contente d’avoir fait une bonne action ! Peut-être que je le croiserai lors d’une prochaine balade dans le coin.

Le retour à la liberté:

 

Ce matin est un grand jour, un “pensionnaire” est assez grand et autonome pour être relâcher.

 

Je fais partie de l’équipe spéciale ! Les rangers l’ont mis en cage pour pouvoir le transporter jusqu’au parc national de Djiru, proche de Mission Beach, là où il avait été trouvé un an plus tôt errant seul après la perte de son père…

 

Il est désormais en âge de se débrouiller seul comme un grand dans la forêt. 

Publié le 13 Octobre 2013 

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